2010年9月8日星期三

une option parmi douze pour les utilisateurs

Internet Explorer souffre du Ballot Screen, cet écran de choix du navigateur par défaut dans Windows imposé à Microsoft par la Commission Européenn. Si les parts de marché du navigateur de Redmond sont restées stables en Europe depuis l’activation de cet écran le 1er mars, elles ont franchement dégringolé en France. C’est ce qu’on peut retenir des derniers chiffres de StatCounter, un organisme irlandais qui mesure les parts de marché des navigateurs dans le monde.

Dans l’Hexagone, les parts de marché d’IE (toutes versions confondues) ont fondu comme neige au soleil entre février et mars 2010. En un mois, le navigateur de Redmond a enregistré une perte de 2,48 points et passe sous la barre fatidique des 50 % de parts de marché. Si le navigateur avait déjà entamé une lente érosion depuis des mois, le Ballot Screen aura contribué à accélérer cette décroissance, du moins dans l’Hexagone.

IE : une option parmi douze pour les utilisateurs européens

Le Ballot Screen constitue la réponse de Microsoft à la Commission Européenne qui, à la suite d’une plainte d’Opera Software - éditeur du navigateur éponyme -, reprochait à Microsoft d’avoir créé des liens trop étroits entre l’OS Windows et Internet Explorer. Des liens jugés anti-concurrentiels par Bruxelles. Redmond a alors imaginé un mécanisme qui permet à l’utilisateur européen de Windows de choisir son navigateur par défaut parmi un panel de 12 applications (dont IE), présentées de façon aléatoire. Ce système est devenu actif le 1 mars 2010.



Depuis, Internet Explorer cède un peu plus de terrain. Et en France, c’est Firefox qui en profite le plus. Le navigateur de Mozilla gagne 1,chaussure gucci,21 point en mars. Suivent Chrome avec un gain de 0,83 point, Safari, le navigateur d’Apple avec + 0,35 point et Opera avec une progression minime (0,1 point).



Des chiffres toutefois à nuancer. Car si la dégringolade d’IE est nette en France, les chiffres pour l’Europe entière montrent une position relativement stable du navigateur. En mars 2010,air max pas chere, IE ne fléchissait que de 0,01 point, à 45,49 % de parts de marché. Autre différence notable : Firefox, qui progresse encore en France, enregistre un perte de 0,78 point au niveau européen. Du coup, c'est Chrome qui en profite. Le navigateur de Google enregistre une croissance de 0,69 point en mars. Les parts de Safari,converse pas cher, quant à elles, n’augmentent que de 0,mbt prix,07 point et celles d’Opera de 0,09 point en un mois. Le navigateur norvégien avait été le premier à immortaliser par voie de communiqué les bénéfices qu’il tirait du Ballot Screen, en affirmant que les taux de téléchargement de son navigateur avait été multipliés par 3, quatre jours après l'activation du Ballot Screen.

Chrome, un métal dont seront faits plusieur

Une seule prédiction, c’est modeste de la part d’un spécialiste de la sécurité alors que les éditeurs du secteur n’ont pas manqué de les multiplier au cours des dernières semaines. Mais Dino Dai Zov, chercheur en sécurité auteur d’un guide complet sur les vulnérabilités de Mac OS X Leopard mais aussi, dès 2006, de travaux sur la sécurité des hyperviseurs,ghd styler, préfère se concentrer, non pas sur les menaces à venir, mais sur les moyens de lutter contre elles. Et justement, sa prédiction pour 2010 porte ce point.

Dans un billet de blog, Dino Dai Zov estime que cette année sera celle de la gestion, par les applications des postes de travail, des processus de traitement des données non réputées sûres dans des bacs à sable.

Pourquoi? Tout simplement parce que «la sécurité […],mbt grenoble, c’est une question de données.» Pour lui, «la surface d’attaque», ce sont les données «avec lesquelles interagissent les données contrôlées par» l’attaquant, «ainsi que les données sensibles auxquelles le pirate peut avoir accès s’il exploite une vulnérabilité du logiciel.» Pour lui,chaussures adida, typiquement, le pare-feu réduit la surface d’attaque au niveau du réseau mais ne fait rien en ce qui concerne un poste de travail ouvert sur Internet. Une question de périmètre, en somme.

Et justement, réduire ce périmètre, c’est assurer le traitement de données sur lesquelles l’ordinateur n’a aucune garantie d’innocuité dans des bacs à sable. Check Point qui, avec son logiciel ZoneAlarm ForceField fait tourner l’intégralité du navigateur Web dans une machine virtuelle, ne contredirait probablement pas cette analyse.

Chrome, un métal dont seront faits plusieurs applications en 2010

Dino Dai Zov rappelle que «Vista a introduit le mode protégé d’Internet Explorer, un pas dans la bonne direction.» Mais c’est peut-être Google Chrome qui va le plus loin: il «assure le traitement de l’essentiel des données non sûres dans des processus de rendu en bac à sable.» En clair,chaussure prada, chaque processus de rendu d’une page Web est totalement isolée du reste des processus de l’application.

Reste que d’autres applications – d’où la prédiction – devraient lui emboîter le pas. Encore que certains l’aient déjà fait. Microsoft Office 2010 devrait disposer d’une fonctionnalité comparable. Dino Dai Zov relève également qu’Apple a injecté une part de bac-à-sable dans ses OS clients Leopard et Snow Leopard, pour certains services réseau, certains démons – logiciels s’exécutant en tâche de fond de manière transparente pour l’utilisateur –,manolo blahnik ebay, ou encore pour le système de prévisualisation QuickLook utilisé par Finder et Mail.

Linertie de la base installée

Dans un billet de blog, Brandon LeBlanc, porte-parole de Microsoft, vient d’annoncer un nouveau sursis pour Windows XP. Alors que l’éditeur tançait ses partenaires en début de semaine, à l'occasion de l'ouverture de sa conférence mondiale pour les partenaires (WPC), pour qu’ils accélèrent la migration des entreprises vers Windows 7, cette décision peut apparaître comme une étonnante démonstration de schizophrénie : De fait, les constructeurs de PC ne devaient plus avoir le droit de préparer leurs ordinateurs censés être livrés avec Windows 7,manolo blahnik d'orsay, avec Windows XP, au-delà du 22 octobre prochain, mais ils pourront désormais procéder ainsi «durant l’intégralité du cycle de vie de Windows 7»,pascal coste, pour les version Professional et Ultimate de Windows 7. Des droits de «downgrade» couvrant Vista et XP Professional. De quoi permettre aux entreprises «de continuer à downgrader leurs nouveaux PC vers Windows XP ou Vista jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à utiliser Windows 7.» Voilà donc qui va permettre à Windows XP de vivre dans les entreprises jusqu’en 2020, alors même qu’il ne sera plus supporté du tout - gratuitement du moins - à partir d'avril 2014.

L’inertie de la base installée

Joint par téléphone, Julien Lesaicherre, chef de produit Windows pour l’entreprise, chez Microsoft France, invoque, pour expliquer cette décision, les «besoins des clients» : «nous avons 1,1 milliard d’utilisateurs, c’est effectivement énorme à faire bouger. Et l’écosystème,converse cuir, autour, est énorme également. D’ailleurs, en entreprise, on trouve toujours des machines sous Windows 2000. Il y a bien une forme d’inertie. Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un outil utilisé par des millions et des millions de personnes pour le travail, au quotidien.»

Et de prendre l’exemple de Sanofi qui a entamé la migration de ses 115 000 postes de travail vers Windows 7... mais ne l’achèvera pas avant 2013. Derrière ces délais, des questions organisationnelles, de compatibilité logicielle - que le mode de compatibilité XP de Windows 7 ne suffit manifestement pas à régler entièrement -, mais aussi matérielle - avec, en entreprise, des réticences à mettre à jour des machines qui pourraient être renouvelées dans un avenir proche. Pour Julien Lesaicherre, Microsoft doit donc «répondre aux demandes des entreprises [...] leur offrir cette flexbilité [du downgrade], tant d’un point de vue technique que des licences.»

Et de souligner,chaussure lacoste, alors que le support de Windows XP SP2 s’est achevé ce 13 juillet (avec l'arrivée de la dernière livraison de correctifs de l'éditeur) , que cette cette annonce n’engage en rien de la calendrier annoncé pour le support du Windows XP SP3 : «après avril 2014, il ne sera clairement pas raisonnable de continuer à utiliser Windows XP.»